Welcome      
               

 

 ZLABIA

Zlabia : Friandise formee par un outil rudimentaire et la main magique du ftairi, puis frite et trempee dans le miel. 

 

  FORUM 

    Envois
    Pied-noir

  CHATROOMS

  Chatroom Zlabia

  Next Generation

  Cafe des Dattes

  Cafe d'e-Souks

  e-SOUKS 

  Business Contacts

  Galerie marchande
  Entree d'e-Souks

 RENCONTRES 

  Jrencontre

   Annonces
  Samsara harissa

Cherchez Zlabia

 

FORUM

   

| Consultez | Postez

DISCUSSION

Attention : Votre entree ne sera postee qu'a la prochaine mise a jour.


13/01/03

Pour vos "célèbres",

(il est de taille, un de trois ou quatres français en sciences sociale le plus traduit aux Etat-Unis)

Jacques DERRIDA, Philosophe, Directeur d'étude à l'EHESS

Hélène CIXOUS, Ecrivain


JPH.


13/01/03

bonjour! 

je cherche une amie que j'ai perdue de vue depuis longtemps et qui porte le nom de joelle schneider : elle est née à boufarik (alger) entre 60et62 , son pere était à l'epoque prof. de chimie à l'université d'alger. je vous remercie d'avance. 

voici mes coordonnées: balnears2002@hotmail.com 


13/01/03

Je suis étonné de voir mon nom sur ce le site zlabia .Mais je suis heureux d'y être.Comment avez-vous eu mon adresse?Certes,je suis de là-bas ,de PHILIPPEVILLE exactement que j'ai quitté en 1964.A bientôt de vous lire.

F BARALO


13/01/03

Chrétiens en Terre Sainte en périls
Contre-Champs

Après avoir montré l'incitation à la haine dans les médias palestiniens, l'utilisation honteuse des enfants par l'autorité palestinienne, l'antisémitisme et le révisionnisme culturel de la société palestinienne puis démontré la stratégie du Cheval de Troie mise en place par Yasser Arafat, Contre-Champs N°4 aborde cette fois la situation dramatique des Chrétiens en Terre Sainte, soumis à l'Islamisme et pris en otage dans le silence le plus intolérable.


Laurence


13/01/03

PERSONALITES

merci d'inclure dans votre liste Monsieur JEAN DANIEL , journaliste

cordialement

AXA96


13/01/03

je cherche des contacts avec le gss du mossad. Une boite électronique de préférence. 

casanova.garcia@caramail.com 


13/01/03

Bonjour,

Dans votre liste des "célebres" vous avez oublié

- Jacques ATTALI, ancien conseilelur du Président de la République (François Mitterand)

- Bernard Henri LEVI (je crois qu'ils sont d'Algérie, à vérifier...)
- Paul (pas sûr du prénom) BENICHOU (journaliste au Nouvel Obs)
- Paul AMAR (journaliste à la télé)
- NAHON (également journaliste à la télé)

D'autres vont me venir, je vous les enverrai

Amicalement
Jean


13/01/03

Les universités franciliennes refusent de boycotter Israël
par Cécilia Gabizon

[...] Mardi (07.01.03), l'association regroupant les présidents des 17 universités d'Ile-de-France a ... tenu à se démarquer en votant une motion préconisant ... le renforcement de la coopération avec les universitaires israéliens et palestiniens.

... la motion de boycott, qui devait être examinée hier soir par le conseil d'administration de Paris-VII, a finalement été déclarée illégale par le président de l'université et transformée en un texte, adopté par 34 voix sur 41, qui soutient au contraire le développement de la coopération internationale entre les universités. [...]

Gilbert Bereziat, le président de Paris-VI, critiqué de toutes parts, estime qu'il n'a jamais été question de boycott.... le débat a bien eu lieu. [...] Finalement, une motion en deux parties contradictoires avait été adoptée. D'une part, le conseil mandatait le président de l'université pour développer la coopération avec des universités israéliennes et palestiniennes. D'autre part, le conseil adoptait une position politique (sans portée concrète) demandant à l'Union européenne de ne pas renouveler son accord de coopération scientifique avec Israël.

Aujourd'hui, le président de l'université Paris-VI souhaite «transcender cette contradiction» et proposera lors du prochain conseil d'administration «que les universités palestiniennes bénéficient également des financements européens».


13/01/03

je demande la liste des noms de famille juifs de phillippeville,merci

Berrebi Tahar


13/01/03

salut les algeriens,la photo intitulee"oran aujourd'hui" est en fait constantine. les oranais et les constantinois ont du le remarquer.bonne annee a tous.

toufiq


13/01/03

Sujet: LA KAHENA

Salut, A ma connaissance, la Kahéna etait une reine amazi& à la tete de la sous confédération des Jerawas( Ijerwiten ) qui a eu affronter les premiers raids des musulmans arabes à la l'entrée Sud et Est des montagnes Aurès ( Awrés ), et dont les descendants paraissent etre les Nememchas actuels. Cette sous-confédération des Jerawas( Ijerwiten ) appartenait à la grande confédération des Darisa( composée des Ijerwiten, des Iguenaten ou Zenatas et des tribus issues d'Adidet), donc à l'ére amazi& enfants de Can£an donc de Cham, et de ce fait ne peut faire partie du Groupe Sémitique (Arabes et Juifs). Qu'il puisse exister à l'époque une présence juive est une réalité irréfutable. Mais pas d'un angle ethnique.Parce que les Amazi&s qui adorent ou ont adoré respectivement Ra, Baal, Jéhovah, le Christ ou Allah ne peuvent etre à la fois coptes, phéniciens, hébreux, japhetiens et arabes. Bien qu'ils se caractérisent par une certaine xénophilie ( depuis la chute des almuhades) ou du moins une oralité et une frugalité exécrables. Les juifs expulsés d'andalousie ont toujours vécu en Afrique du nord sans grands problémes à ma connaissance, du moins jusqu'à 1948, date de reglement du probleme juif mais aussi de la naissance du probleme palestinien. Azul, Salam £alaykum et Shalom.

Yiwen-Kan


13/01/03

Sujet: j ai mal au coeur

voila,depuis plusieurs mois j ai decouvert votre site zlabia et j en ai ete enchante,a ce moment la il m arrivait souvent de chatter et la j arrive au coeur du probleme ayant exprime mon opinion de colere a l encontre des arabes au vu des agressions commises en France je me suis vu traite de raciste ce qui n est pas mon cas et banni du chat. Cela me revolte je suis volontaire dans tsahal et aussi fier d etre juif qu algerien et cette intolerance me blaisse surtout qu elle vient de mes freres et je sugererais plus de comprehenssion envers ceux d entre nous qui vivent en Israel et s expriment de maniere plus franche afin que zlabia ne soit pas un site franco-francais mais representatif de TOUTE la communaute Algerienne si on s enerve parfois nous bannir n est pas la solution ici on souffre et on se bat pour tout notre peuple. Je ne suis pas raciste ni envers d autres et surtout pas envers moi meme comme certains. 

Shalom alehem, 

Zerbib Sylvain


13/01/03

Sujet: patronime

Qui peut m'expliquer pourquoi le patronime "ACHOUR" se retouve dans la communauté Arabe (Maroc et Tunisie) et dans la communauté Juive du Constantinois

robert.achour@wanadoo.fr 


13/01/03

Sujet: Recherche sur famille

Qui peut mieux me faire connaitre ma famille paternelle ACHOUR du constantinois et plus particulièrement ACHOUR Gaston Abrahamm né à BATNA en 1900 et qui était boucher à Bordj-bou-Arreridj de 1918à 1922 Merci d'avance

Robert.achour@wanadoo.fr 


13/01/03

Sujet: Ethnologie

- Les juifs, c’est des français qui parlent arabe.\b - Mais les français, d’abord ils parlent français, et ils vont à l’iglize, et ils sont pas circoncis. Les juif, ils vont à jamaa lihoud, au Charaa\b - Nous c’est jamaa lekbir, à Triq Jedida\b - C’est toujours un jamaa, et ils viennent toujours à nos fêtes, alors elle est où exactement la différence ?\b A l’esprit naturellement logique d’un enfant de six ans, il fallait une raison irréfutable plutôt qu’un état de fait.\b - Nous on y va le Vendredi, et eux le Samedi\b Et la haine s’instaura !\n On attribue à Jean Atlan la réflexion ‘Si tu nais à Constantine, tu ne peut être qu’artiste’. Il a peut-être dit ça, il a eu sûrement raison. En déambulant dans les ruelles de cette ville, notre cœur à tous a vibré d’une seule et même émotion, tout le reste n’est que sinistre connerie.


13/01/03

Sujet: juif amazigh

bonjour, je suis amazigh,mon nom est bachène, on attribue souvent mon nom de famille a une origine juive; qu'on est-il? autre chose y a-t-il une communauté juive amazigh en ALGERIE. merci de me répondre.

lawrrence


13/01/03

Un abus de la franchise universitaire ! (info # 010801/3)

Par Raphaël Lellouche © Metula News Agency



L’occasion qui, en cette passe critique marquant le début d’année, me pousse à sortir d’une réserve ordinairement effacée et discrète, pour faire entendre la véhémente protestation que la raison la plus rassise me force d’élever — je devrais dire hurler — dans le débat public, est l’inquiétante motion votée le 16 Décembre 2002 par le Conseil d’Administration de l’Université Paris-VI (Pierre et Marie Curie), demandant à l’Union Européenne de cesser toute coopération scientifique et universitaire avec Israël. Il s’agit d’une tentative inédite à ce jour de « boycott scientifique », qui alarme le monde universitaire international.



Pourquoi est-il raisonnable et nécessaire de s’opposer de toutes ses forces à une telle initiative ? Je séparerai clairement la raison morale et les motifs pragmatiques. Avant d’en arriver à l’argument rationnel-éthique crucial, il n’est pas inutile de rappeler certaines réflexions de bon sens, qui ont déjà été émises dans plusieurs plaidoyers, sur l’absurdité ridicule de cette motion d’appel au boycott, et cela au regard même de ses propres objectifs déclarés. Je n’en retiendrai ici que deux, la première est son caractère contre-productif, la seconde son caractère inutile et vain. Après cela, je montrerai pourquoi il faut et il est exigé, au nom cette fois de la raison, d’opposer un refus catégorique à de telles tentatives.



D’abord, il est évident que cette motion ne contribue en rien à faire progresser du moindre saut de puce en direction de ce qu’elle prétend rechercher, c’est-à-dire les intérêts de la Paix dans le conflit qui déchire cette région du monde. Elle n’est qu’un acte d’hostilité unilatérale envers Israël, et ne ferait à ce titre que creuser plus profond un fossé déjà vertigineux, en suscitant chez les israéliens le sentiment d’être isolés, stigmatisés, en proie à la haine irrationnelle du monde, ce qui ne peut avoir pour effet qu’aggraver dramatiquement toutes les tensions. Bernard-Henri Lévy a encore souligné, récemment, à juste titre, qu’un tel boycott, en choisissant de pénaliser en Israël spécifiquement les universitaires, jouerait d’autant plus absurdement à contresens que c’est précisément dans les universités israéliennes que les forces de paix et de dialogue sont le plus activement présentes ! J’ajouterai à cela, quant aux relations entre Israël et l’Europe, un placide argument de réciprocité. On ne peut ignorer que la science israélienne n’est pas en position de seulement « profiter » de sa coopération avec la science européenne, autrement dit qu’elle ne lui est pas exclusivement redevable et encore moins parasitaire. Elle contribue au contraire, positivement, à « apporter » dans la fertilisation mutuelle.



En ce sens, l’Europe comme le monde bénéficient en retour, chacun à proportion de ses dimensions, de la coopération avec les universités et les instituts de recherche israéliens. Il suffit de jeter un coup d’oeil, même superficiel, sur les résultats de la recherche en Israël, pour se rendre compte de sa haute qualité. Pour ne citer que quelques exemples récents, les domaines de la technologie médicale et de la biologie : la thérapie de la sclérose en plaque, la capsule d’exploration gastro-intestinale, la découverte du gène responsable de l’anémie congénitale chez les Bédouins, le test génétique des risques cardiovasculaires chez les diabétiques; ceux de l’innovation high-tech en informatique, en technologies sécuritaires et en téléphonie : la visualisation en 3D des mouvements des lèvres de l’interlocuteur permettant aux malentendants de téléphoner; les domaines de la gestion des ressources en eau, de la technologie satellitaire (Israël met sur orbite ses propres satellites) et l’aérospatiale : le premier astronaute israélien, Ilan Ramon, voyage sur la prochaine navette Columbia ; et dans bien d’autres domaines. Il en va identiquement dans la plupart des sciences sociales, dans la culture, le cinéma, le théâtre ou la danse, et dans les humanités en général. On pourrait multiplier les exemples. Bref, la recherche et la culture israéliennes sont florissantes et de pointe. Rappellera-t-on, pour mémoire, que le dernier prix Nobel d’économie, Daniel Kahnemann, est un de ces universitaires israéliens que Paris-VI voudrait exclure ? Nous aurions à perdre plus qu’à gagner à une rupture de la coopération euro-israélienne.



Étant donc à la fois vaine et contre-productive relativement à ses propres buts, la motion de boycott de Paris-VI apparaît clairement, ayons le courage de le dire, pour ce qu’elle est en réalité: une bouffée gratuite, massive, d’acharnement obsessionnel anti-israélien, nouveau miasme qui corrompt ces temps-ci l’atmosphère de nos universités. C’est le cas de reparler du « ventre fécond » d’une bête qu’on croyait agonisante, mais qui est à nouveau gravide, encore prête à répandre sa funeste progéniture, diversement colorée, mais dont le mélange et la suspecte convergence sur un antisionisme maladif donne bien finalement une nouvelle nuance de brun.



Vu d’ici, je crois honnêtement que l’opinion souffre d’une perception d’Israël déformée par la triste actualité, trop superficiellement captée dans son miroitement fugitif, et qui ne réfracte l’image de ce pays que sous l’angle détestable de la guerre, des violences, et des impératifs sécuritaires. Mais Israël a un autre visage. Israël c’est aussi, derrière les reflets trompeurs d’une perception distraite auxquels se laissent aveugler des consciences faibles et sélectivement compatissantes, mais peu regardantes sur l’équité, une autre réalité plus essentielle. Et il serait temps qu’on fixe un peu sur elle, enfin, un regard plus pondéré et plus sérieux. Ne nous y trompons pas. Voilà une démocratie - rencontre rare dans cette région du monde ! -, fondée exactement sur les mêmes valeurs sociétales que la France et les autres pays européens, un État de droit affirmant l’égalité de ses citoyens, femmes et hommes, arabes et juifs, reposant sur une civilisation et des moeurs ouvertes où règnent la liberté d’opinion et d’expression, enfin une société technologiquement avancée, qui investit le pourcentage le plus élevé du monde de son PNB dans la recherche et développement, et dont les réalisations scientifiques, on l’a vu, sont remarquables. Certes, Israël est aujourd’hui en guerre, et l’on peut librement critiquer la politique de son gouvernement vis-à-vis des Palestiniens. Mais les chercheurs scientifiques n’ont strictement rien à voir avec cela. On ne peut tout mélanger. Par un boycott de ses universités, n’est-ce pas la société israélienne elle-même - et non son gouvernement - que l’on veut en fait ostraciser, étouffer dans une camisole de haine, et que l’on veut atteindre au cœur en touchant ses centres vitaux, à savoir sa science et ses chercheurs, en l’isolant des courants d’échanges internationaux ? Messieurs les boycotteurs - et je ne m’adresse parmi eux qu’aux ingénus bien intentionnés - arrêtons le délire !



L’absurdité grossière de la motion de Paris-VI du point de vue de ses propres objectifs n’est pas tout. Aussi j’en viens maintenant au point qui m’importe le plus, car si j’enrage en trempant ma plume dans cette encre indignée, noire de colère, ce n’est pas pour une joute à fleuret moucheté, muni de seuls arguments d’opportunité pragmatique. À mes yeux, ils valent peu au regard de la prise de conscience, à laquelle personne n’échappera, de la brutale anomalie morale que représente, pour des enseignants-chercheurs, un tel boycott. C’est dire que je me place maintenant, et radicalement, d’un tout autre point de vue, celui de l’éthique de la communauté scientifique, et des valeurs essentielles sans lesquelles la vie intellectuelle internationale serait, tout bonnement, logiquement impossible. Car il n’y a pas de science sans libre intersubjectivité. C’est de là que, bien solidement campé, j’ose interpeller le monde intellectuel de mon pays pour le mettre, les yeux dans les yeux, bien en face de ses responsabilités. Ici est le point de repère décisif sur lequel devraient prioritairement s’orienter tous les enseignants, chercheurs et intellectuels, confrontés à une tentative inconsidérée de « mise en quarantaine » de certains de leurs confrères en vertu de leur seule nationalité. Et cela, j’y insiste, quelle que soit leur sympathie ou leur antipathie envers Israël.



Le nœud rationnel d’une argumentation éthique s’opposant au boycott des universitaires israéliens me paraît simplement tenir dans l’indissociabilité de deux règles complémentaires. Si libertés académiques il y a, en effet, celles-ci sont philosophiquement enracinées, au plus profond, dans l’universalité de la vie de l’esprit. C’est d’elle et d’elle seule que ces libertés, qui règnent souverainement et légitimement sur la vie institutionnelle de la communauté scientifique, tirent leur premier fondement. Si bien qu’on ne peut défendre les premières sans immédiatement reconnaître la seconde, qui s’y trouve directement impliquée. Or cette universalité de la communauté scientifique ne peut souffrir qu’on y pratique l’excommunication au nom d’engagements politiques, quelle que puisse être, je le répète, l’importance qu’on croie devoir leur prêter. La franchise académique est un privilège qui remonte aux plus hautes traditions de l’Université médiévale, mais elle ne se conçoit absolument pas sans son corollaire nécessaire, l’affirmation du principe fondamental de l’universalité de la science et du monde scientifico-intellectuel, lequel doit être considéré comme le principe éthique de l’unité de la recherche scientifique. Or, en prétendant se prévaloir d’un droit académique pour lancer une motion de boycott qui s’apparente à une exclusive contre les universitaires, chercheurs et étudiants d’une certaine nation particulière, le Conseil d’Administration de Paris-VI viole et bafoue de façon flagrante ce principe encore plus fondamental, retirant ainsi ipso facto toute force à son propre acte. Il prêterait ainsi lui-même le flanc à une intervention des autorités politiques déclarant la nullité de son « vote ». Car c’est plus qu’un abus, une faute logique et une contradiction, que de se retrancher derrière l’alibi d’une liberté académique pour nier ce qui est son corrélat indissociable, et sa condition même de possibilité, à savoir l’universalité de la science et l’appartenance de tous les chercheurs à une même communauté internationale. Tous les philosophes de la science moderne, de Peirce à Popper, ainsi que tous ceux qui ont réfléchi à l’ « éthique de la science », comme Karl-Otto Apel ou Jürgen Habermas, en ont toujours appelé en dernière instance à ce principe, qui fait absolument obstacle à l’idée même d’un boycott des chercheurs scientifiques d’un pays quelconque pour des motifs ou sous des prétextes politiques.



Appliquons ici quelque chose comme le critère kantien de la moralité d’une action, à savoir le test de l’« universalisation » possible de sa maxime, et l’on imaginera sans peine, en effet, dans quel misérable état d’émiettement et de déchirement se trouverait rapidement entraînée la communauté scientifique internationale si l’on généralisait cette pratique et si l’on lançait de semblables exclusives, par exemple (et toutes réserves gardées d’ailleurs sur la justesse du parallélisme) contre les universitaires de Russie pour sa politique tchétchène, contre les universitaires de Chine pour sa politique tibétaine, et ainsi de suite. C’est l’Idée régulatrice même de l’unité de la raison qui s’effondrerait, entraînant dans son naufrage, purement et simplement - je pèse mes mots - toutes les valeurs humanistes.



Un tel abus trouve sa source dans un double danger préoccupant, qui est d’un côté l’outrancière idéologisation de la science, rançon d’une vision hyper instrumentaliste de celle-ci, et de l’autre une politisation passionnelle et abusive des instances académiques. Accepter que l’on boycotte des scientifiques en tant que tels, c’est accepter, comme autrefois, à la sombre époque de la mainmise idéologique nazie sur la vie académique, sa soumission à des exigences tyranniques, hétérogènes aux principes de base de la société culturelle et scientifique, ce qui équivaudrait et aboutirait effectivement à une pratique discriminatoire à l’échelle internationale comme naguère à l’échelle nationale. Aucun intellectuel, aussi soucieux soit-il des malheurs des Palestiniens, ne peut et ne doit tolérer que, dans ce qui est aujourd’hui une guerre, l’idéologie et la passion politique prennent aussi cyniquement la science et la recherche en otage. Il n’y a rien moins à craindre, ici, à mon sens, que l’ombre menaçante d’une barbarisation rampante de la vie de l’esprit. Et il est tout simplement effrayant que le Conseil d’Administration d’une grande université française ait aussi facilement et sans sourciller « voté » une telle motion de boycott de leurs confrères.



Le boycott des universitaires israéliens - juifs et arabes - constituerait de facto une mesure sans équivalent dans l’histoire, et donc un terrible précédent, dont il convient, avec une calme lucidité, de mesurer les conséquences d’une extrême gravité : annulation des échanges d’étudiants, refus de publication dans les revues scientifiques, exclusion des projets de recherche internationaux, interdictions de congrès, etc. Bref, l’Université française afficherait à son entrée: « Interdit aux Israéliens ! ». Ce n’est pas sans raviver de douloureux souvenirs. Hormis l’unique exemple de l’auto-avilissement volontaire du corps enseignant de l’Université allemande dans les années trente - ou de la France de Vichy - consentant jusqu’à la complicité aux injonctions discriminatoires antijuives des nazis, il n’en est aucun autre, et cela jusqu’aux campagnes de « blocus » contre l’apartheid en Afrique du Sud, où l’on ait jamais assisté à ce navrant spectacle de certains universitaires tentant d’exclure de la communauté scientifique mondiale une partie de leur confrères à cause de leur appartenance à une certaine nation, ethnie ou religion. Que ce soit « dans un seul pays » ou à l’échelle internationale, on ne s’en laissera pas conter, il n’y a pas de vraie différence à cet égard. Y aura-t-il en ce domaine une honteuse « exception française » ? C’est pourquoi je suis abasourdi et consterné par la motion de Paris-VI. Ceux qui l’ont votée ne s’en tireront pas impunément. Ils devront répondre devant la communauté scientifique internationale qui ne manquera pas, et ne cessera jamais de leur demander des comptes pour cet acte inique, qui viole tous les principes de l’éthique de la science. Et la première chose qu’ils ont à faire, de toute urgence, c’est de reconsidérer et retirer immédiatement leur dite motion.



À ce jour, je prétends qu’un intérêt supérieur de la raison commande, et impérieusement, que l’on fasse cesser ce scandale pour l’esprit. Une massive levée de boucliers, un raz-de-marée de protestations monté des tréfonds de notre monde intellectuel, capable de vigilants réflexes éthiques, est en ce moment même, et avant qu’il ne fût devenu trop tard, en train de mettre un coup d’arrêt net et franc à l’incendie idéologique désastreux qu’un tel appel au « boycott scientifique » risquait de propager dans nos universités. Des dizaines de milliers de signatures affluent du monde entier pour dire : « Non ! Nous refusons le boycott scientifique ! ». Il faut amplifier ce mouvement afin de bannir définitivement toute tentative de discrimination dans le monde de la science. L’idée en trouble et blesse chez moi la conscience la plus profonde de ce qui me paraît être le sens même de la quête intellectuelle libre et critique, intersubjective et ouverte, et du projet d’une « recherche scientifique »


13/01/03

Mon nom de famille; AZIZA
Nom de famille de ma mère ABRAHAMI
Nom de famille de ma grand-mère maternelle LELLOUCHE
Nom de Famille de ma grand-mère paternelle TIMESTIT

Tous issus de Constantine (pour au moins les trois dernières générations moi y compris) avec un passage a BISKRA pour des raisons de mutation travail pour la famille ABRAHAMI


13/01/03

Pour vos "célèbres":


Maurice TUBIANA né en 1920 à Constantine 

Professeur émérite à l'Université Paris Sud Orsay, Directeur honoraire de l'Institut Gustave Roussy à Villejuif, Président de 
l'Académie nationale de médecine, membre de l'Académie des sciences. 

Pour la biblio. Complète allez sur : http://cnts.wpi.edu/RSH/Docs/byAuthor/TubianaBio.htm 

************** 
Miche Tubiana, Avocat de la Ligue des Droits de l'Homme
********

Martial SOLAL, grand pianiste de jazz (né en Algérie)


Amicalement
Jean-Pierre Hassoun


Page precedente     Page suivante

ENVOYEZ VOS COMMENTAIRES VOUS AUSSI

[_borders/disc3_foot.htm]

Communautes d'hier

  | Alger | BiskraBlidaBone | Bougie | Constantine |Kenchela

  | Oran | OrleansvillePhilippeville | Mzab | Setif | Le Sud |

 

 

Communautes d'aujourd'hui

France

Israel

USA

 

© 2002 Harissa Inc. All rights reserved.

                           

Ecrivez nous